Le Nantîl, au coeur de Nantes
Foncière Inea n’a pas lésiné sur les investissements, au premier semestre de cette année. Le groupe coté dirigé par Philippe Rosio et Arline Gaujal-Kempler a notamment visité les villes de Bordeaux, Lyon, Marseille ou encore Nancy au cours des derniers mois (lire ci-dessous), en se démarquant avec des acquisitions signées à plus de 6 %, un taux qui laisse rêveur sur du core parisien. Au total, ce sont près de 100 M€ qui ont été investis en cette première partie de l’année, essentiellement sur des ventes en état futur d’achèvement (vefa) qui génèreront à terme quelque 7,5 M€ de revenus potentiels et annuels. De quoi conforter l’objectif d’atteindre 1 Md€ sous gestion d’ici à fin 2021, et alors que deux nouvelles acquisitions se sont signées cet été.
11 600 nouveaux mètres carrés
En effet, Foncière Inea, fidèle à sa stratégie axée sur les régions françaises, a finalisé en juillet dernier la mainmise sur le Wooden Park de Basso-Cambo à Toulouse, actuellement développé en blanc par Nexity. Il s’agit d’un investissement de plus de 16,7 M€ pour un actif de 6 300 mètres carrés, qui doit être livré au second semestre 2019. Il y a quelques jours, le groupe coté s’est également emparé de l’immeuble Vision à Strasbourg, près du Parlement Européen, toujours dans le cadre d’une vefa développée par Nexity et valorisée environ 17 M€. Ces opérations arrangées par BNP Paribas Real Estate totalisent ainsi 11 600 mètres carrés, le tout signé pour un rendement toujours supérieur à 6 %.
Miser sur la création de valeur
Parallèlement à sa stratégie d’investissement, Foncière Inea entretient son portefeuille actuel initié dès 2005. À Nantes par exemple, où Arline Gaujal-Kempler signait en deux phases entre 2010 et 2012 un ensemble de 7 500 mètres carrés datant des années 1980 sur l’île de Nantes, avant d’y entamer récemment des travaux de rénovation et d’extension. Deux tours en R+8 sont ainsi ajoutées de part et d’autre de l’actif existant remis au goût du jour, afin de créer 6 300 nouveaux mètres carrés de bureaux supplémentaires. Les historiques locataires profitent alors d’un immeuble répondant aux standards actuels à loyer modéré, alors que la Ville de Nantes a d’ores et déjà pris à bail les deux tours, livrées dès l’année prochaine. À titre de comparaison, Amundi Immobilier a signé en juillet dernier sa première acquisition nantaise à 4,75 %, qui ciblait l’immeuble Berlingot valorisé 61 M€ (voir ci-dessous).