Le 56 avenue Montaigne à Paris, synonyme d'une valorisation à trois chiffres. © Google Maps
Il aura fallu plus d'un siècle pour que la famille propriétaire du 56 avenue Montaigne ne choisisse de sortir de l'immeuble. Selon nos informations, cet actif d'environ 1 800 mètres carrés, dont 1 178 mètres carrés de logements et deux commerces en pied d'immeuble, a été repris par un investisseur privé international pour un montant de 104 M€, faisant ressortir une valorisation d'environ 57 000 €/m2. Le 56 avenue Montaigne, livré en 1910, signe ici la première transaction de son histoire. Presque entièrement loué, l'immeuble héberge au rez-de-chaussée deux enseignes de prêt-à-porter de luxe, Blumarine et Jil Sander. Pour cette transaction menée off market, l'acquéreur a accordé, selon nos sources, un mandat de recherche aux équipes de Groupe Babylone. Ce dernier aurait d'ailleurs un ticket dans l'opération d'après nos informations.
Deux opérations pour 260 M€ dans le retail "montaignain"
Avec cette opération, l'avenue Montaigne prouve qu'elle reste une référence sur le marché immobilier parisien, et notamment sur le secteur du commerce (lire ci-dessous). Au moins deux transactions à trois chiffres ont ainsi été signées sur l'artère. C'est le cas du portefeuille réunissant les murs du 12, du 14 et du 48 avenue Montaigne, repris auprès de Blackstone dans le cadre d'un share deal par les équipes italiennes d’UBS Asset Management pour 250 M€. Un mois plus tôt, en août dernier, une autre opération dans le high street retail s'était négociée pour 110 M€ : la reprise du 53 de l'avenue abritant Saint Laurent, menée par Invesco Real Estate, faisant ressortir un prix au mètre carré de près de 128 000 €.