L'équipe de Papyhappy
Papyhappy passe la vitesse supérieure. Pour accélérer sa croissance en France et s'implanter pour la première fois en Espagne, la start-up née en région Bourgogne-Franche Comté il y a tout juste deux ans, boucle un nouveau tour de table, après un apport d'amorçage de 100 000 € en 2017. Spécialisée dans la recherche de logements pour les personnes âgées, elle a réuni au total 1,5 M€, dont 620 000 € apportés par son partenaire historique Groupama Paris Val de Loire, aux côtés de nouveaux investisseurs, BDR IT et BFC Croissance & Innovation. A cette levée s'ajoutent 860 000 € de dette, procurée elle aussi en partie par l'un de ses partenaires de confiance, Bpifrance, aux côtés de la Banque Populaire de Bourgogne-Franche-Comté, la Caisse d'Epargne, et la Région Bourgogne-Franche-Comté. Joachim Tavares, fondateur de la jeune pousse, reste majoritaire au capital.
Déjà 11 000 établissements recensés en France
C'est en travaillant dans le médico-social et le sanitaire que Joachim Tavares identifie un manque à combler pour les personnes âgées et leur famille : trouver des services leur facilitant la recherche de logements seniors adaptés à leurs besoins, qu'il s'agisse de résidences seniors ou d'établissements médicalisés. Grâce à sa plateforme collaborative en ligne, qui recense déjà près de 11 000 établissements en France, et son équipe de 13 collaborateurs, très présente sur le terrain, la start-up intervient sur un accompagnement global des seniors, qui constituent l'essentiel de sa clientèle. Ce deuxième tour lui procure des ressources financières additionnelles pour lancer la nouvelle version de son site internet, mais aussi intégrer des services d’accompagnement auprès d’entreprises partageant ses valeurs. C'est dans cette logique que Papyhappy a établi en 2018, un partenariat avec Groupama Paris Val de Loire, afin de conseiller les adhérents de l'assureur mutualiste. Son second levier de croissance porte sur l'internationalisation de son activité, en commençant par l'Espagne où la start-up a recruté ses deux premiers collaborateurs avec l'ambition de recenser tous les établissements privés, publics ou associatifs, et créer des liens avec la France.